27/05/2010

N-VA = Nieuwe Vlaamse Alienatie (voor Bruxsel ?)


26 %... Dit is toch een mooi cijfer, niet waar ?
Allez, dank u, hein !

Les medias s'en sont donnés à coeur-joie ce mercredi, avec un nouveau sondage qui place apparemment la N-VA "loin devant" tout le monde... Bart De Wever a certainement encore pris quelques kilos de satisfaction en prenant connaissance des résultats...

Bon, pour ceux qui en doutaient encore, la Flandre (= les électeurs flamands) devient en majorité nationaliste et indépendantiste. Jan Jambon et Bart De Wever ont largement étalé leurs vues sur la question : "Vlaanderen onafhankelijkheid is onze trefpunt...". Les gesticulations de Olivier Maingain n'y changeront rien, si ce n'est ajouter de l'eau tot hun molen...
Certes il ne s'agit que d'un sondage et dans ce pays, les sondeurs ont tôt fait de sonder pour aussitôt se dédouaner du sondage en question... Toujours est-il qu'il nous appartient de nous poser la question du "et après ?"

Et après le 13 juin, qu'est-ce qu'on fait ?
Et bien après, il sera trop tard... Définitivement trop tard.
Et surtout trop tard pour Bruxsel et pour ses habitants.
C'est avant qu'il faut agir : dans les urnes, dans la rue (le dimanche 30 mai à 11H, grand rassemblement sur les marches de la Bourse à l'initiative de Manifesto, Aula Magna, Bruxsel.Info, plus d'info ici).

Car si De Wever s'empare du maillot jaune en Flandre, il viendra à la table de négociation avec son petit carnet de notes. Et à la lettre B, comme Bruxelles, il sera écrit ceci : "Brussel moet door de twee confederale regios co-beheerd worden". Autrement dit, les Bruxellois seront réduits au silence, les institutions existantes continueront à être soumises plus violemment encore au diktat du Nord et du Sud et notre ville continuera à être méprisée, comme actuellement : la sécurité ? l'immigration ? l'enseignement ? la mobilité bruxelloise ? le logement ? Ca va coûter trop cher tout ça... "Laissons les mariner dans leur marais, ces Bruxellois(e)s... De toutes façons, il ne votent même pas pour nous !".

Nulle doute que ce scénario serait un véritable scénario catastrophe pour notre Région.
Que faire alors ? Certainement pas maintenir le ron-ron francophone du "nous restons unis pour dire non à la Flandre", mais une vraie politique de changement en réformant drastiquement les institutions de la Région et en dotant celle-ci d'une véritable autonomie de gestion pour toutes les matières la concernant, dans le respect de nos régions voisines et avec un projet d'inclusion et pas d'exclusion.

N'oubliez pas : votre vote compte ! Et voter utile le 13 juin sera voter pour un parti qui PEUT apporter un programme et du sang neuf dans un débat politique stérile dominé par les querelles de communauté à communauté.

Et pour ceux qui douterait encore du mépris afficher pour Bruxelles et ses habitants, voici la prose que l'on trouve sur le site de la N-VA concernant "sa" vision de notre Région, un modèle du genre...

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